Il y a des jours où l’on sent que quelque chose cloche. Ce n’est pas vraiment physique, ni tout à fait mental… Un peu comme une brume invisible qui alourdit nos pensées, ou un élan intérieur qu’on n’arrive pas à suivre. Et si, sans vraiment y penser, nos croyances y jouaient un rôle ?
Pendant longtemps, j’ai cru que bien-être rimait uniquement avec alimentation saine, sommeil réparateur, activités physiques douces, etc. Et c’est vrai, ça fait énormément de bien. Mais en creusant un peu, en échangeant avec des personnes très différentes, j’ai compris que le bien-être allait bien au-delà du corps. Il touche à notre manière de voir le monde, d’interpréter ce qui nous arrive, de croire (ou non) en quelque chose de plus grand, de plus subtil.
Dans certaines cultures, on parle d’énergie vitale, de flux, de protection, d’harmonie avec les éléments. Dans d’autres, on évoque les ancêtres, les esprits, les cycles lunaires, les symboles… Et dans notre quotidien, même quand on ne se pense pas « superstitieux·se », on a souvent nos petits rituels, nos objets « porte-bonheur », ou nos phrases fétiches. Et tout ça, ça nous aide parfois à tenir debout.
Je ne dis pas qu’il faut tout croire ou tout rejeter. Ce serait bien trop simple. Mais prendre le temps d’observer ce qui nous parle, ce qui nous rassure, ce qui nous guide ou nous freine… c’est déjà un pas vers un mieux-être plus profond. Par exemple, quand on se dit qu’on « attire ce qu’on vibre », ce n’est pas si éloigné de certaines notions en psychologie ou même en physique quantique. C’est peut-être une manière poétique d’exprimer des ressentis très concrets.
J’ai croisé un jour cette idée : « Le corps écoute ce que l’esprit murmure ». Elle m’a marquée. Parce qu’en réalité, quand on va mal dans la tête, tôt ou tard, le corps finit par parler. Parfois avec des mots, parfois avec des maux. Et ce qu’on croit, consciemment ou non, influence tout ça.
Alors oui, il y a des croyances qui nous freinent. Celles qui nous font croire qu’on ne vaut pas assez, qu’on n’y arrivera jamais, qu’on est trop ci ou pas assez ça. Mais il y a aussi celles qui nous élèvent. Celles qui nous relient à quelque chose de plus vaste, qui nous donnent de la force, du courage, ou simplement l’envie de continuer à avancer.
Je ne sais pas exactement où tout ça me mènera. Ce que je sais, c’est qu’écouter ces dimensions-là m’aide à mieux me comprendre. Et si ce blog existe, c’est justement pour ça : pour explorer, sans jugement, avec curiosité, tous ces chemins qui mènent, d’une manière ou d’une autre, à un mieux-vivre.
Et vous, quelles croyances (anciennes ou modernes, douces ou un peu folles) vous aident à avancer ?
Biha
